L'hiver, au départ de l'Hospice du Gd-St-Bernard, c'est "la" destination de tous ceux qui veulent prendre un grand bol d'air sur le versant italien du col. L'été, par contre, l'affluence y est bien moindre ce qui fait qu'il est facile de rejoindre le sommet (2902 m) en ne croisant que quelques randonneurs ici ou là.
Depuis l'Hospice, la perspective est trompeuse: en effet, le Pain de Sucre semble être bien plus haut que le Fourchon, alors qu'ils culminent tous les deux à la même altitude.
Ce qui rend le Fourchon attirant en toutes saisons, c'est que durant l'intégralité de l'ascension le panorama s'ouvre sur une foule de sommets différents. Ici, les Monts Telliers et la Tsavre.
Là, le massif des Combins et le Mont Vélan.
Plus loin, le massif valdôtain du Grand-Paradis (on distingue très bien la face nord du Ciarforon).
Puis, le Grand Golliat et ses fameux couloirs. Le petit glacier des Angroniettes, victime du bouleversement climatique à beaucoup diminué, car il n'en reste pas grand chose.
Et, cerise sur le gâteau: l'Envers du Mont-Blanc avec le Mont-Blanc de Courmayeur et les Jorasses (col des Hirondelles et arête des Hirondelles).