samedi 18 décembre 2010

Test Salewa Vertex 15

Le Vertex 15 est un sac destiné au freeride, mais il est aussi parfaitement adapté pour la rando (skis ou raquettes) sur la demi-journée, car avec 15 litres de volume, on est vite limité au niveau du matériel à emporter.

 Bien que limité au niveau de sa contenance, ce petit sac (half day pack) possède tous les accessoires que l'on retrouve sur les sacs de grand volume. Agréable à porter (le dos et la ceinture ventrale thermoformées y sont pour quelque chose), le sac épouse parfaitement le dos en suivant naturellement les mouvements du corps.
Salewa Vertex 15 (en nylon 210 D + renforts Ripstop et enduction PU
Volume 15 L
Poids 760 gr

Dos: en mousse HYDROFUGE Airstream
Ventrale: thermoformée amovible (double réglage latéral) et aérée
Bretelles: préformées et matelassées avec une sangle de poitrine + une sortie pipette (pour poche à eau)
Compartiments internes: 1 grand compartiment + 1 poche zippée
Poches externes: 1 grande poche frontale destinée au matériel de sécurité (pelle, sonde) + 1 poche frontale aérée pour le rangement des peaux.
Accessoires: 1 porte skis (fixation en diagonale) + 1 porte manche de pelle à neige (fixation latérale) + 1 porte piolet (fixation frontale)
Tarif: 129 CHF

La qualité de fabrication est à la hauteur de la marque Salewa, c'est à dire d'une excellente qualité!

Confort des bretelles: 4/5
Confort du dos: 5/5
Efficacité du portage: 2,5/5 (avec 15 L, il est difficile de charger le sac)
Qualité de fabrication: 5/5
Robustesse: 4/5






dimanche 21 novembre 2010

La neige arrive, mais pas n'importe où!

Ce mois de novembre 2010 ne finira pas de m'étonner!
Malgré quelques épisodes neigeux ici et là, la neige n'est tombée en abondance que sur la crête sud des Alpes.
La crête sud des Alpes? Et bien, cela donne une bonne couche de neige dans la région du Gd-St-Bernard, mais plus exactement sur la partie italienne du col.
Effectivement, les chalets de By et de l'Arp du Bois en direction du col Serena sont déjà bien plâtrés.
La fin de cette dernière semaine a vu également la région du col du Simplon recevoir une appréciable quantité de neige. C'est dire si l'hiver arrive, mais comme souvent, d'une manière inégale dans les Alpes.

 

lundi 8 novembre 2010

Envers du Mont-Blanc, petit escapade d'automne dans le Val Vény

En ce début novembre, avec l'été indien qui s'éternise à n'en plus finir, j'ai pris la décision de partir randonner au pied de l'Envers du Mont-Blanc et plus précisément dans ce Val Vény que j'aime tant.

Petit problème: à cette période de l'année, la petite route qui permet de rejoindre le minuscule parking de la Visaille et fermée. Il faut donc partir depuis la sortie de Courmayeur et marcher pendant environ deux heures et demi pour atteindre le site du lac de Miage.

 Les mélèzes en feu et le ciel d'un bleu intense nous accompagnent durant notre périple. Cependant, quelle surprise: les sommets de l'Envers du Mont-Blanc sont "secs" de neige!
Le contraste est aussi très fort lorsque l'on fait la comparaison avec la partie chamoniarde du Mont-Blanc car, le Val Vény n'est pas urbanisé: ni hôtels, ni commerces, ni remontées mécaniques (le téléphérique Monzino a été entièrement démonté) et contrairement à la partie nord du massif, on peut vagabonder dans ce superbe vallon sans croiser un seul véhicule. Bref, c'est le visage du massif du Mont-Blanc tel qu'il pouvait être encore il y a 150 ou 200 ans!

mercredi 20 octobre 2010

Chaussures Keen Targhee II mid, le test!

Après une saison et demi d'utilisation sur le terrain (d'avril à fin octobre, soit près de dix mois d'utilisation), j'ai eu tout le temps nécessaire pour passer au banc d'essai cette paire de chaussure de rando. Une  partie des randos présentées dans ce blog ont été effectuées avec ces chaussures.


 Ni tige haute, ni tige basse, c'est plutôt (comme son nom l'indique) une chaussure de tige "moyenne" en cuir+synthétique dotée d'une semelle cramponnée en caoutchouc. Elle se caractérise par une membrane Keen Dry et la paire pèse 900 gr.

A l'usage, j'ai apprécié:

La membrane Keen Dry qui permet vraiment de conserver les pieds au sec, même après avoir marché tôt le matin avec la rosée.
Les lacets d'une résistance à toute épreuve: je n'ai pas eu à les remplacer, et ils sont toujours en bon état.
La bonne qualité du cuir utilisé: j'ai la mauvaise habitude de ne jamais cirer mes chaussures, et malgré cela, le cuir des chaussures reste en bon état.
Le confort du pied, qui sans valoir celui d'une chaussure tige haute, permet de crapahuter sur des terrains variés (herbeux, caillouteux, rocheux...).
Le prix attractif de cette paire de chaussures (< 130 Euros).


Je n'ai pas apprécié:

La chaussure ne dispose pas d'une semelle Vibram, et cela s'en ressent dans les traversées en dévers quand le maintien de l'équilibre du pied est plus que nécessaire (manque de rigidité).
L'usure de la semelle qui est assez rapide, avec la coupure de crampons sur les bords externes de la chaussure (manque d'accroche).
Dans les zones d'impacts externes (sur l'avant de la chaussure), le renfort en matière synthétique peut se décoller.




 En bref, c'est une chaussure que je recommande pour la moyenne montagne, mais non en utilisation semi-intensive ou intensive.

jeudi 7 octobre 2010

Première neige à Chamonix!

Un rapide aller-retour à Chamonix pour réceptionner du matos à tester m'a donné l'occasion de faire quelques photos des sommets chamoniards.

A vous d'apprécier...


De la Verte au Dru


L'aiguille de la République toujours aussi fine et élancée, Grand Charmoz, Grépon


col des Nantillons, Aiguille de Blaitière, Aiguille des Ciseaux, Aiguille du Fou


Aiguille du Caïman, Aiguille du Crocodile, Aiguille du Plan, Aiguille des Pélerins, Aiguille du Peigne




Aiguille du Midi

mardi 28 septembre 2010

Petit Col Ferret (Suisse/Italie)

Durant la saison d'hiver, le Petit col Ferret reste une de mes (nombreuses) destinations de prédilection. Durant la periode estivale, j'ai pour habitude de passer de Suisse en Italie par le Grand col, en oubliant totalement la variante du Petit col. Aussi, le week-end dernier, je me suis fais plaisir en rejoignant le Petit col par un itinéraire de toute beauté et qui se trouve à l'écart de la foule que l'on rencontre habituellement sur l'autre versant de la montagne!
L'itinéraire de montée passe par la Léchère, puis il s'élève rapidement et facilement pour rejoindre la base du Chantonnet (petite antécime se situant entre le col et la Tête de Ferret). De là, c'est par une sente qui grimpe dans les éboulis de rochers que l'on atteint le col.


 Dans la progression en direction du Petit col, on peut même apercevoir le Bivouac du Dolent (ou Bivouac de la Maye sur le côté suisse). Sa couleur orange vif et sa forme de soucoupe volante si caractéristiques font qu'il est difficile de le confondre avec un autre abri!

Depuis le col, un sentier balisé de cercles jaunes (c'est le balisage italien) permet de gagner le Bivouac Fiorio (cette fois sur le côté valdôtain du massif).

 Du Petit col, il faut compter à peu près 40 minutes d'ascension (en longeant le glacier de Pré de Bar) pour rejoindre le vieux Bivouac Fiorio.

 

lundi 13 septembre 2010

Grand Col Ferret (Valais/Val d'Aoste)

La météo mitigée de ce dimanche matin m'oblige à renoncer à l'ascension de la Haute Cime des Dents du Midi, pour m'orienter sur le Grand Col Ferret (col-frontière entre la Suisse et l'Italie), où je sais (grâce à la station météo des Pius) que je passerai entre les gouttes de pluie! (voir mon post du 17 avril 2009).

 
Depuis le terminus de la route des Ars, c'est en passant par l'alpage de la Peule suivi par un long faux plat que j'atteins en moins de deux heures ce belvédère incomparable sur l'Envers du Mont-Blanc.

Bien que le ciel soit chargé d'une humidité qui ne présage rien de bon, le panorama sur cette partie italo-suisse (et un petit peu française avec le Mont Dolent) du massif du Mont-Blanc est toujours aussi éblouissant!
 D'ici, mon regard accroche la formidable masse rocheuse des Grandes Jorasses (avec l'arête des Hirondelles au premier plan). Puis, en enfilade, ce sont l'Aiguille de Leschaux, l'Aiguille de Talèfre, l'Aiguille du Triolet et le Dolent...

 Pour la descente, je fais le choix de rejoindre la Tête de Ferret, puis de suivre la longue dorsale qui permet de rejoindre la Dotse. De là, c'est facilement que je regagne le chalet de la Peule et le parking des Ars.
Toutefois, du col, il est également possible de descendre:

soit en passant par le Petit col Ferret et la Léchère.
soit en faisant la boucle du Ban Darray.





lundi 30 août 2010

Veste Patagonia M's Torrentshell, le test!

C'est depuis juin dernier que j'utilise cette veste lors de mes sorties sur le terrain, et je dois reconnaître que je lui trouve pas mal d'avantages!
Légère et peu encombrante (je peux la ranger très facilement au fond du sac), elle est aussi totalement imperméable (et respirante) aussi bien à la pluie qu'aux fortes rafales de vent qui soufflent en altitude.
Avec cette veste, si la température chute brusquement, il n'y a qu'à rajouter en dessous une couche supplémentaire pour se sentir au chaud.

Caractériques techniques:

Tissu nylon ripstop avec la membrane imperméable et respirante H2No.
Capuche avec réglage 2 points et visière laminée.
Doublure en micro polaire au niveau du col.
Ouvertures (Zip) au niveau des aisselles avec rabats anti-tempête.
Fermetures scratch aux poignets.
2 poches (mains) et cordon de serrage au niveau de la ceinture.
Rangement de la veste dans une des poches (mains).
Poids 388 gr.
Made in China.
Prix: 120 Euros.

J'aime: son poids hyperlight et sa facilité de rangement (elle est vraiment compressible et je l'oublie très vite lorsqu'elle est dans le sac).
Sa bonne efficacité par mauvais temps (pluie, rafales de vent).
Il n'y a aucun accessoires inutiles qui encombrent et alourdissent la veste.
La qualité des matériaux utilisés ainsi que la qualité de fabrication.


Je n'aime pas: le réglage de la capuche (peu pratique à utiliser surtout avec des gants).


jeudi 19 août 2010

Les Dolomites du Chablais!

Lorsque l'on monte à Ubine par une petite route étroite et sinueuse, on se croirait presque (j'ai bien dit presque) dans les Dolomites, tellement la face nord du Chauffé ressemble en bien des points au fameux massif italien!

 L'alpage d'Ubine et ses vieux chalets, dont certains ont été rénovés à l'ancienne avec des toitures recouvertes d'ancelles (dans la vallée d'Abondance, les tavaillons en bois d'épicéas sont appelés ainsi), reste le point de départ idéal pour entreprendre de nombreuses ascensions:
-le tour de la Pointe de Lachau.
-le col de la Plagne du Mont et la Pointe d'Autigny.
-la traversée sur Chevennes par le col d'Ubine.
-la traversée sur Bise, les Cornettes par le Maupas.
et la liste est encore longue...
Côté grimpe, le niveau des voies s'échelonne de 5b à 5c et aux dernières nouvelles, elles ne sont toujours pas équipées (donc pas de spits).  Les secteurs "à gaz" sont d'une grande envergure (comme au niveau de la vire du Char à foin) et demandent d'emporter avec soi pas mal de matos (sangles, coinceurs, friends). Bref, c'est de la grimpe avec un grand G!