Les Carroz et les ballons (d'autres diront Montgolfières), c'est un peu comme une histoire d'amour car depuis quelques années maintenant (et cela sur l'impulsion de Jo Roulet), la station accueille pendant près de 3 semaines (du 25/1 au 14/2 cette saison) un bon nombre de ces aéronefs. Ce matin, je me suis donc décidé à rejoindre ce village du Grand Massif pour prendre quelques dizaines (centaines) de clichés! Alors si comme moi vous appréciez les couleurs, cette photo devrait peut-être vous plaîre...
Passionné de montagne et par le monde de l'alpe en particulier, je partage sur ce blog mes trouvailles, mon quotidien alpin et mes opinions.
vendredi 30 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Escapade au Plateau des Glières
Ces deux jours de randonnée sur les superbes espaces enneigés des Glières (le Pas-du-Loup, les chalets des Auges, Champ Laitier...) m'ont donné l'occasion de me retrouver dans un lieu qui symbolise les combats des résistants durant la seconde guerre mondiale!
Petit rappel: Nous sommes en janvier 1944 et le Plateau, cette forteresse naturelle, voit affluer un flot de résistants en provenance des maquis savoyards et même de bien plus loin (une section formée de combattants républicains espagnols -la section EBRO- sera présente jusqu'à la fin des combats avec pour devise "VIVRE LIBRE OU MOURIR"! Sous les ordres du Lieutenant Tom MOREL puis du Capitaine ANJOT (27e Bataillon de Chasseurs alpins d'Annecy), la résistance contre les forces d'occupation nazies et les collaborateurs du régime de Pétain s'organise et s'intensifie (les Alliés anglo-américains ont parachutés des containers d'armement d'infanterie sur le Plateau).
A partir du 31 janvier 1944, dans des conditions de froid terrible, les combats prennent de plus en plus d'ampleur. La Résistance compte alors 465 combattants (la plupart mal équipé pour supporter la neige et le froid) qui vont devoir affronter, dans un combat inégal, la 157e Division Alpine de la Wermacht (12 000 hommes) et les bataillons de la Milice de Vichy.
Le 27 mars, après 15 jours de lutte acharnée et d'intenses bombardements de la Luftwaffe, les troupes nazies, avec l'aide de leurs sbires français, portent l'assaut final contre les combattants du Plateau. Submergés, certains résistants tentent de quitter la montagne (difficile quand on connaît la configuration des lieux). Quant aux autres, ils seront soit atrocement torturés puis fusillés sur place, soit déportés.
Le monument signé Gilioli (V de la victoire avec une branche brisée) au centre du Plateau, a été érigé en leur mémoire et inauguré en 1973 par André Malraux.
Petit rappel: Nous sommes en janvier 1944 et le Plateau, cette forteresse naturelle, voit affluer un flot de résistants en provenance des maquis savoyards et même de bien plus loin (une section formée de combattants républicains espagnols -la section EBRO- sera présente jusqu'à la fin des combats avec pour devise "VIVRE LIBRE OU MOURIR"! Sous les ordres du Lieutenant Tom MOREL puis du Capitaine ANJOT (27e Bataillon de Chasseurs alpins d'Annecy), la résistance contre les forces d'occupation nazies et les collaborateurs du régime de Pétain s'organise et s'intensifie (les Alliés anglo-américains ont parachutés des containers d'armement d'infanterie sur le Plateau).
A partir du 31 janvier 1944, dans des conditions de froid terrible, les combats prennent de plus en plus d'ampleur. La Résistance compte alors 465 combattants (la plupart mal équipé pour supporter la neige et le froid) qui vont devoir affronter, dans un combat inégal, la 157e Division Alpine de la Wermacht (12 000 hommes) et les bataillons de la Milice de Vichy.
Le 27 mars, après 15 jours de lutte acharnée et d'intenses bombardements de la Luftwaffe, les troupes nazies, avec l'aide de leurs sbires français, portent l'assaut final contre les combattants du Plateau. Submergés, certains résistants tentent de quitter la montagne (difficile quand on connaît la configuration des lieux). Quant aux autres, ils seront soit atrocement torturés puis fusillés sur place, soit déportés.
Le monument signé Gilioli (V de la victoire avec une branche brisée) au centre du Plateau, a été érigé en leur mémoire et inauguré en 1973 par André Malraux.
mardi 27 janvier 2009
QUIZZ
A cet endroit et à cette altitude, cela pourrait-être:
-Un laboratoire d'altitude pour l'étude des rayons solaires?
-Un centre de télécommunications?
-Un poste des gardes-frontières?
Le bon choix se trouve-t-il dans ces trois réponses? Pas sûr!
Avec un peu de perspicacité et de bon sens (et en prenant le temps d'aller fouiller ici et là sur ce blog), la réponse ne devrait pas être trop dure à trouver...
jeudi 22 janvier 2009
TEST Bâtons de rando BLACK DIAMOND
J'utilise depuis maintenant 2 semaines, une paire de bâtons télescopiques (115/140 cm) de la marque américaine BLACK DIAMOND (www.blackdiamondequipment.com).
Ce sont des bâtons 2 brins (à l'usage, j'ai toujours trouvé que les systèmes à 3 brins sont plus fragiles!), avec blocage par système flicklock (difficile de faire plus simple).
Autre particularité de ce modèle, le bas du bâton qui est en fibre de carbone peut se convertir facilement en sonde avalanche en vissant simplement l'une dans l'autre les deux parties basses des bâtons.
Ces bâtons sont livrés avec des rondelles 3/4 de cercle (interchangeables).
J'aime: Avec un poids ultra-léger d'à peine 312 gr par bâtons, ces bâtons (grâce à la partie basse fabriquée en fibre de carbone) sont d'une rigidité incroyable! Le pommeau avec un grip de bi-densité offre une excellente prise en main.Ce sont des bâtons 2 brins (à l'usage, j'ai toujours trouvé que les systèmes à 3 brins sont plus fragiles!), avec blocage par système flicklock (difficile de faire plus simple).
Autre particularité de ce modèle, le bas du bâton qui est en fibre de carbone peut se convertir facilement en sonde avalanche en vissant simplement l'une dans l'autre les deux parties basses des bâtons.
Ces bâtons sont livrés avec des rondelles 3/4 de cercle (interchangeables).
Je n'aime pas: Une fois repliés, la hauteur reste importante, ce qui est assez embarrassant lorsqu'il faut les fixer sur le sac à dos.
Bâtons télescopiques Black Diamond
L= 115/140 cm
Rondelle 3/4 de cercle facilement interchangeable
Système de blocage Flicklock
Pommeau grip bi-densité
Pointes en carbure LongFlex
Prix (en Suisse): 129 CHF
dimanche 18 janvier 2009
Gd-St-Bernard et Simplon, deux cols d'altitude valaisans!
Le foehn qui a soufflé en violentes rafales durant la fin décembre a, dans bien des endroits, dégagé la neige parfois jusqu'au sol (non pas à cause de la température, mais bien plutôt à cause des importantes quantités de neige que le vent a transporté!). Pour trouver une neige poudreuse en qualité et en quantité, il faut franchir la crête des Alpes pour retrouver de bonnes conditions de neige sur les versants sud des Alpes. Aussitôt dit, aussitôt fait: avec JB, nous sommes partis ces deux derniers samedis d'abord au col du Grand-Saint-Bernard (2469 m), puis à celui du Simplon (2008 m).
Au Gd-St-Bernard, une fois parvenus sur le côté valdôtain du col, c'est dans une poudreuse de rêve que nous avons facilement rejoint l'Epaule du Mont-Mort (2653 m), ce spectaculaire belvédère sur les Jorasses et l'Envers-du-Mont-Blanc...
Au Simplon, la neige s'est quelque peu transformée, mais pas suffisamment pour nous empêcher de monter jusqu'au Spitzhorli (2732 m) en boucle par le Staffelgrat.
Deux cols des Alpes valaisannes, deux magnifiques régions bien différentes, mais sur lesquelles se trouvent les deux hospices d'altitude de la Congrégation des chanoines du Gd-St-Bernard où l'accueil est toujours aussi chaleureux!
Au Gd-St-Bernard, une fois parvenus sur le côté valdôtain du col, c'est dans une poudreuse de rêve que nous avons facilement rejoint l'Epaule du Mont-Mort (2653 m), ce spectaculaire belvédère sur les Jorasses et l'Envers-du-Mont-Blanc...
Au Simplon, la neige s'est quelque peu transformée, mais pas suffisamment pour nous empêcher de monter jusqu'au Spitzhorli (2732 m) en boucle par le Staffelgrat.
Deux cols des Alpes valaisannes, deux magnifiques régions bien différentes, mais sur lesquelles se trouvent les deux hospices d'altitude de la Congrégation des chanoines du Gd-St-Bernard où l'accueil est toujours aussi chaleureux!
jeudi 8 janvier 2009
Sommes nous capables de changer de comportement...?
Se rendre à la montagne pour pratiquer son activité favorite ou tout simplement pour aller s'aérer exige aujourd'hui (à cause du changement climatique qui s'accélère) d'être capable de comprendre que la principale charge environnementale est occasionnée par le déplacement du domicile jusqu'à la montagne.
200 km en voiture produisent 40 kg de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre!
Pour contribuer (autant que faire se peut) à réduire de manière importante cette surcharge, il suffirait simplement d'utiliser (lorsque cela est possible) les transports publics (bus, www.postbus.ch
et rail)
La Suisse grâce à un réseau de bus postaux et de trains de montagne élaboré de longue date, permet à tous ceux qui le souhaitent d'utiliser efficacement ces transports en commun. J'en veux pour preuve la très "SELECTE" station alpine du pied dy Cervin (Zermatt): Au départ de n'importe quelle gare ferroviaire d'Europe, il est facile de de rejoindre directement les pistes qui entourent le village (Klein Matterhorn, Schwarzee, Trockener Steg sans oublier la longue descente sur Cervinia-Breuil en Italie voisine). Il faut dire que le train à crémaillère arrive au coeur du Zermatt et même bien plus haut puisqu'il permet d'atteindre le domaine skiable du Riffelberg à 2582 m d'altitude!
www.zermatt.ch
200 km en voiture produisent 40 kg de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre!
Pour contribuer (autant que faire se peut) à réduire de manière importante cette surcharge, il suffirait simplement d'utiliser (lorsque cela est possible) les transports publics (bus, www.postbus.ch
et rail)
La Suisse grâce à un réseau de bus postaux et de trains de montagne élaboré de longue date, permet à tous ceux qui le souhaitent d'utiliser efficacement ces transports en commun. J'en veux pour preuve la très "SELECTE" station alpine du pied dy Cervin (Zermatt): Au départ de n'importe quelle gare ferroviaire d'Europe, il est facile de de rejoindre directement les pistes qui entourent le village (Klein Matterhorn, Schwarzee, Trockener Steg sans oublier la longue descente sur Cervinia-Breuil en Italie voisine). Il faut dire que le train à crémaillère arrive au coeur du Zermatt et même bien plus haut puisqu'il permet d'atteindre le domaine skiable du Riffelberg à 2582 m d'altitude!
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