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mardi 21 juillet 2009

L'edelweiss, et le val d'Entremont!


Vous pouvez retrouver mon dernier article qui vient de paraître dans la revue
LES ALPES (éditée par le Club Alpin Suisse) du mois de juin 2009.

www.sac-cas.ch, puis sélectionner "revue LES ALPES".

Cet article traite de la culture à grande échelle de l'edelweiss dans le val d'Entremont (Valais). Pour information, cette fleur alpine contient 48 métabolites secondaires (tanins, flavonoïdes, coumarine et autres composés intermédiaires). Certaines de ses diverses substances intéressent de très près l'industrie pharmaceutique, car elles possèdent des propriétés antibactériennes, analgésiques et anti-inflammatoire!

lundi 23 mars 2009

CHRONIQUE ALPINE: la combe de Challand!

Pour le début de ce printemps 2009, j'ai décidé de me diriger en plein coeur du val d'Entremont (canton du Valais), et plus exactement dans la très secrète combe de Challand. Parcourir cette combe en hiver, pour grimper soit au Bonhomme du Tsapi (2802 m), soit au Beaufort (3048 m), soit encore vers le très réputé couloir du col de l'Epée (3600 m) exige quelle soit recouverte d'une bonne épaisseur de neige, car le bas comme la partie médiane de cette combe sont tapissés d'innombrables rochers...
Pour atteindre ce petit paradis, il faut d'abord remonter intégralement tout le versant ouest de la montagne qui domine le village de Bourg-Saint-Pierre, puis passer au niveau du chalet d'Azerin (2046 m) puis à celui de Challand-d'en-Haut (2222 m) dont la grande croix de bois marque le début de la combe du même nom. A partir de ce point, la combe se remonte sans véritables difficultés et cela en fonction de l'objectif sélectionné.
La combe de Challand, c'est avant tout un endroit complètement à part dans l'univers de la montagne! L'ambiance y est surprenante, presque fascinante, faite d'un savant mélange des ingrédients suivants: isolement, sauvagerie, austérité, sérénité et beauté...
Une longue pause au chalet d'Azerin, permet d'apprécier toute la splendeur de ce magnifique val d'Entremont avec cette vue qui file en s'étirant dans la direction du val d'Aoste (Italie). On distingue même à quel point les pentes du Mont-Mort qui domine le chemin d'accès à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, sont chargées d'une épaisse couche de neige!

Cartographie: Swisstopo 1/25e ORSIERES 1345 et CHANRION 1346

jeudi 29 janvier 2009

Escapade au Plateau des Glières

Ces deux jours de randonnée sur les superbes espaces enneigés des Glières (le Pas-du-Loup, les chalets des Auges, Champ Laitier...) m'ont donné l'occasion de me retrouver dans un lieu qui symbolise les combats des résistants durant la seconde guerre mondiale!
Petit rappel: Nous sommes en janvier 1944 et le Plateau, cette forteresse naturelle, voit affluer un flot de résistants en provenance des maquis savoyards et même de bien plus loin (une section formée de combattants républicains espagnols -la section EBRO- sera présente jusqu'à la fin des combats avec pour devise "VIVRE LIBRE OU MOURIR"! Sous les ordres du Lieutenant Tom MOREL puis du Capitaine ANJOT (27e Bataillon de Chasseurs alpins d'Annecy), la résistance contre les forces d'occupation nazies et les collaborateurs du régime de Pétain s'organise et s'intensifie (les Alliés anglo-américains ont parachutés des containers d'armement d'infanterie sur le Plateau).
A partir du 31 janvier 1944, dans des conditions de froid terrible, les combats prennent de plus en plus d'ampleur. La Résistance compte alors 465 combattants (la plupart mal équipé pour supporter la neige et le froid) qui vont devoir affronter, dans un combat inégal, la 157e Division Alpine de la Wermacht (12 000 hommes) et les bataillons de la Milice de Vichy.
Le 27 mars, après 15 jours de lutte acharnée et d'intenses bombardements de la Luftwaffe, les troupes nazies, avec l'aide de leurs sbires français, portent l'assaut final contre les combattants du Plateau. Submergés, certains résistants tentent de quitter la montagne (difficile quand on connaît la configuration des lieux). Quant aux autres, ils seront soit atrocement torturés puis fusillés sur place, soit déportés.
Le monument signé Gilioli (V de la victoire avec une branche brisée) au centre du Plateau, a été érigé en leur mémoire et inauguré en 1973 par André Malraux.