Affichage des articles dont le libellé est hospice. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est hospice. Afficher tous les articles

mardi 19 août 2014

La Chenalette (GD-ST-BERNARD)


Facile d'accès, aérienne (juste un peu, mais équipée par quelques câbles ici et là), l'ascension de la Chenalette se déguste sans modération.


Au départ de l'Hospice, juste après quelques dizaines de mètre de dénivellation, la vue s'ouvre "plein cadre" sur les seigneurs du lieu: le Gd Combin et le Vélan!



Le reste de la montée n'est alors plus qu'une affaire de patience avant de rejoindre le point culminant de cette ascension…


Cerise sur le gâteau, le panorama sur l'Envers du Mont-Blanc (Grandes Jorasses, Mont-Blanc…) est toujours aussi grandiose!


Et pour terminer en beauté, une petite variante (lors de la descente), permet de rejoindre le sentier qui vient du col des Chevaux.


lundi 29 août 2011

Mont Fourchon

L'hiver, au départ de l'Hospice du Gd-St-Bernard, c'est "la" destination de tous ceux qui veulent prendre un grand bol d'air sur le versant italien du col. L'été, par contre, l'affluence y est bien moindre ce qui fait qu'il est facile de rejoindre le sommet (2902 m) en ne croisant que quelques randonneurs ici ou là.

 Depuis l'Hospice, la perspective est trompeuse: en effet, le Pain de Sucre  semble être bien plus haut que le Fourchon, alors qu'ils culminent tous les deux à la même altitude.



Ce qui rend le Fourchon attirant en toutes saisons, c'est que durant l'intégralité de l'ascension le panorama s'ouvre sur une foule de sommets différents. Ici, les Monts Telliers et la Tsavre.

 Là, le massif des Combins et le Mont Vélan.

Plus loin, le massif valdôtain du Grand-Paradis (on distingue très bien la face nord du Ciarforon).

Côté suisse, le Dolent et la Tour Noire.


Puis, le Grand Golliat et ses fameux couloirs. Le petit glacier des Angroniettes, victime du bouleversement climatique à beaucoup diminué, car il n'en reste pas grand chose.








Et, cerise sur le gâteau: l'Envers du Mont-Blanc avec le Mont-Blanc de Courmayeur et les Jorasses (col des Hirondelles et arête des Hirondelles).

lundi 9 août 2010

Lacs et cols de Fenêtre

Les lacs et cols de Fenêtre (plus exactement la Fenêtre d'en Haut et la Fenêtre de Ferret) sont situés à proximité du col du Gd-St-Bernard et permettent le passage entre la Suisse et l'Italie.
Dans la montée vers les lacs de Fenêtre, la vue s'élargit sur le massif du Mt-Blanc (avec le Mt Dolent au premier plan) et sur les couloirs du Grand Golliat (beau massif rocheux positionné à l'angle extrême SW de la frontière italo-suisse).

Au fur et à mesure de la progression, le panorama sur le versant italien du Mont-Blanc devient magique avec cette vue unique sur les Grandes Jorasses (l'arête des Hirondelles) et le Mt-Blanc de Courmayeur!
Autrefois, le bois coupé dans les vastes forêts du val Ferret servait à alimenter l'Hospice "afin de réchauffer et de vivifier les pauvres". Pendant des siècles et cela durant la bonne saison, des caravanes de chevaux et de mulets montaient alors depuis Ferret, d'abord jusqu'aux lacs de Fenêtre puis franchissaient la Fenêtre de Ferret (2698 m) avant d'aller décharger leur cargaison dans la vénérable Maison hospitalière.

 Bien plus tard, lorsque des querelles entre les religieux et les autochtones ne permirent plus à ces caravanes de franchir ce passage, c'est le col des Chevaux (situé sur le flanc de la combe de Drône) qui dut être aménagé par les religieux pour remplir ce rôle.

lundi 3 mai 2010

Florilège: hiver 2010 dans les Alpes!

Voici quelques photos prises durant cet hiver. Pêle-mêle, le Mont-Blanc, les Fiz, le Grand-Saint-Bernard, le val Ferret italien...

lundi 14 décembre 2009

Fourchon et Pain de Sucre.

Bien que la neige ne soit pas encore tombée en grande quantité, la randonnée (peaux de phoque ou raquettes) est déjà possible sur la partie italienne du col du Grand-Saint-Bernard.

C'est sûrement le bon plan (ce que je définis par être "au bon moment au bon endroit") pour aller faire le Fourchon (2902 m) et le Pain de Sucre (2900 m), avant l'afflux de la foule des vacances de fin d'année à l'Hospice du Gd-St-Bernard.
















vendredi 29 mai 2009

Ouverture du col du Gd-ST-Bernard!












C'est ce matin que la route du col du Gd-St-Bernard qui relie la Suisse à l'Italie a été ouverte à la circulation automobile. Les chutes de neige tombées durant l'hiver 08/09 reste dans la moyenne de ces dix dernières années avec une épaisseur de 15,60 mètres!
Pour l'ouverture de cette route d'altitude, les services des routes (côté suisse et côté italien) débutent généralement les travaux dès la fin du mois d'avril par l'envoi d'une équipe de géomètres qui balisent (à l'aide du GPS) les contours de la route.
Une fois effectué le balisage de la route, c'est l'équipe des "fraiseurs" qui prend le relais. Par des passages successifs, la fraise rabote la neige jusqu'à atteindre le niveau du bitume.
Dans le même temps, un "ratrack" équipé d'une lame démarre depuis l'Hospice (sur le côté suisse du col) pour débarrasser la neige sur une hauteur d'un mètre et plus environ; cela pour permettre à la fraise de raboter plus facilement et plus rapidement la route!




mardi 7 avril 2009

CHRONIQUE ALPINE: le col du Grand-Saint-Bernard


La météo du week-end dernier m'a donné l'occasion d'aller randonner sur la partie valdôtaine du col du Grand-Saint-Bernard (à 2469 m d'altitude, dénommé aussi pendant de nombreux siècles, le col du Mont-Joux). Après avoir rejoint très rapidement le col et l'Hospice (en moins d'1H20), je me suis dirigé sur le versant italien du col pour descendre jusqu'au chalet d'alpage de la Baou (prononcer la Bau) pour ensuite monter jusqu'au sommet du Fourchon (2902 m). Après une descente ludique dans une neige quelque peu ramollie par la température printanière, le ciel s'est soudainement chargé d'épais nuages, comme c'est bien souvent le cas dans cette sublime région du Grand-Saint-Bernard!
Il faut savoir que ce col d'altitude (qui fût pendant des siècles le passage le plus rapide entre le nord et le sud de l'Europe), se situe à la jonction climatique entre les versants nord et sud des Alpes et qu'il subit en continu des conditions météorologiques particulièrement sévères!
Jugez plutôt:

-la moyenne des chutes de neige (le total cumulé des mesures journalières) est de 18 mètres. La hauteur maximale relevée étant de 24 mètres!).
-la température moyenne annuelle est de -1°C, et la température minimum peut s'abaisser jusqu'à -30°C.
-les jours de brouillard peuvent y être nombreux: 234 jours en 1982!
-le vent y a soufflé à 268 km/h, le 28 février 1990!



lundi 23 mars 2009

CHRONIQUE ALPINE: la combe de Challand!

Pour le début de ce printemps 2009, j'ai décidé de me diriger en plein coeur du val d'Entremont (canton du Valais), et plus exactement dans la très secrète combe de Challand. Parcourir cette combe en hiver, pour grimper soit au Bonhomme du Tsapi (2802 m), soit au Beaufort (3048 m), soit encore vers le très réputé couloir du col de l'Epée (3600 m) exige quelle soit recouverte d'une bonne épaisseur de neige, car le bas comme la partie médiane de cette combe sont tapissés d'innombrables rochers...
Pour atteindre ce petit paradis, il faut d'abord remonter intégralement tout le versant ouest de la montagne qui domine le village de Bourg-Saint-Pierre, puis passer au niveau du chalet d'Azerin (2046 m) puis à celui de Challand-d'en-Haut (2222 m) dont la grande croix de bois marque le début de la combe du même nom. A partir de ce point, la combe se remonte sans véritables difficultés et cela en fonction de l'objectif sélectionné.
La combe de Challand, c'est avant tout un endroit complètement à part dans l'univers de la montagne! L'ambiance y est surprenante, presque fascinante, faite d'un savant mélange des ingrédients suivants: isolement, sauvagerie, austérité, sérénité et beauté...
Une longue pause au chalet d'Azerin, permet d'apprécier toute la splendeur de ce magnifique val d'Entremont avec cette vue qui file en s'étirant dans la direction du val d'Aoste (Italie). On distingue même à quel point les pentes du Mont-Mort qui domine le chemin d'accès à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, sont chargées d'une épaisse couche de neige!

Cartographie: Swisstopo 1/25e ORSIERES 1345 et CHANRION 1346

dimanche 18 janvier 2009

Gd-St-Bernard et Simplon, deux cols d'altitude valaisans!



Le foehn qui a soufflé en violentes rafales durant la fin décembre a, dans bien des endroits, dégagé la neige parfois jusqu'au sol (non pas à cause de la température, mais bien plutôt à cause des importantes quantités de neige que le vent a transporté!). Pour trouver une neige poudreuse en qualité et en quantité, il faut franchir la crête des Alpes pour retrouver de bonnes conditions de neige sur les versants sud des Alpes. Aussitôt dit, aussitôt fait: avec JB, nous sommes partis ces deux derniers samedis d'abord au col du Grand-Saint-Bernard (2469 m), puis à celui du Simplon (2008 m).
Au Gd-St-Bernard, une fois parvenus sur le côté valdôtain du col, c'est dans une poudreuse de rêve que nous avons facilement rejoint l'Epaule du Mont-Mort (2653 m), ce spectaculaire belvédère sur les Jorasses et l'Envers-du-Mont-Blanc...
Au Simplon, la neige s'est quelque peu transformée, mais pas suffisamment pour nous empêcher de monter jusqu'au Spitzhorli (2732 m) en boucle par le Staffelgrat.
Deux cols des Alpes valaisannes, deux magnifiques régions bien différentes, mais sur lesquelles se trouvent les deux hospices d'altitude de la Congrégation des chanoines du Gd-St-Bernard où l'accueil est toujours aussi chaleureux!