Ouverture du col du Gd-ST-Bernard!

C'est ce matin que la route du col du Gd-St-Bernard qui relie la Suisse à l'Italie a été ouverte à la circulation automobile. Les chutes de neige tombées durant l'hiver 08/09 reste dans la moyenne de ces dix dernières années avec une épaisseur de 15,60 mètres!
Pour l'ouverture de cette route d'altitude, les services des routes (côté suisse et côté italien) débutent généralement les travaux dès la fin du mois d'avril par l'envoi d'une équipe de géomètres qui balisent (à l'aide du GPS) les contours de la route.
Une fois effectué le balisage de la route, c'est l'équipe des "fraiseurs" qui prend le relais. Par des passages successifs, la fraise rabote la neige jusqu'à atteindre le niveau du bitume.
Dans le même temps, un "ratrack" équipé d'une lame démarre depuis l'Hospice (sur le côté suisse du col) pour débarrasser la neige sur une hauteur d'un mètre et plus environ; cela pour permettre à la fraise de raboter plus facilement et plus rapidement la route!

Pack Sécurité Avalanche, et la pelle dans tout ça...?

Suite à un article paru dans la revue LES ALPES ( Club Alpin Suisse) du mois de mars 2008, je me suis un peu intéressé au rôle de la pelle dans le tryptique du P.S.A (Pelle, Sonde, Arva).

Je me suis donc amusé à creuser à 1 mètre de profondeur environ et cela, dans deux différents types de neige en utilisant d'abord une pelle en plastique puis une pelle métallique, et ceci sous l'oeil implacable de mon chronomètre!
Premier cas de figure: avec de la neige sèche et lègère, les deux pelles font jeu égal avec un temps d'un peu moins de 4 mn.

Second cas de figure: avec de la neige dure et compacte (juste dans la langue terminale d'une grosse coulée de neige de printemps), la pelle métallique devance la pelle plastique avec un

temps supérieur à 12 mn.

Dès les premiers coups de pelle (avec celle en plastique), je me suis vite aperçu que le bord d'attaque de cette pelle n'était ni assez dur, ni assez rigide pour entamer avec rapidité et efficacité les 30 premiers centimètres de neige (là où la neige du fait de sa compacité et la plus dure).
En revanche, avec la pelle métallique je me suis vite me rendu compte à quel point son bord tranchant et son excellente rigidité pouvait faire l'affaire...

Alors, si vous aussi vous avez envie de savoir ce que peut bien valoir votre pelle...? Vous savez ce qu'il vous reste à faire!

CHRONIQUE ALPINE: le col du Grand-Saint-Bernard

La météo du week-end dernier m'a donné l'occasion d'aller randonner sur la partie valdôtaine du col du Grand-Saint-Bernard (à 2469 m d'altitude, dénommé aussi pendant de nombreux siècles, le col du Mont-Joux). Après avoir rejoint très rapidement le col et l'Hospice (en moins d'1H20), je me suis dirigé sur le versant italien du col pour descendre jusqu'au chalet d'alpage de la Baou (prononcer la Bau) pour ensuite monter jusqu'au sommet du Fourchon (2902 m). Après une descente ludique dans une neige quelque peu ramollie par la température printanière, le ciel s'est soudainement chargé d'épais nuages, comme c'est bien souvent le cas dans cette sublime région du Grand-Saint-Bernard!
Il faut savoir que ce col d'altitude (qui fût pendant des siècles le passage le plus rapide entre le nord et le sud de l'Europe), se situe à la jonction climatique entre les versants nord et sud des Alpes et qu'il subit en continu des conditions météorologiques particulièrement sévères!
Jugez plutôt:

-la moyenne des chutes de neige (le total cumulé des mesures journalières) est de 18 mètres. La hauteur maximale relevée étant de 24 mètres!).
-la température moyenne annuelle est de -1°C, et la température minimum peut s'abaisser jusqu'à -30°C.
-les jours de brouillard peuvent y être nombreux: 234 jours en 1982!
-le vent y a soufflé à 268 km/h, le 28 février 1990!

ACTUALITE ALPINE: Pelle-Sonde-Arva sont maintenant obligatoires dans le Piémont italien

Depuis le début de l'année 2009, la région italienne du Piémont a rendu OBLIGATOIRE par une loi le P.S.A /Pack (Pelle) Sécurité (Sonde) Avalanche (ARVA/DVA)/ et cela, pour tous les pratiquants du ski de randonnée et du hors-piste!
Les randonneurs à skis (à raquettes...?) sont passibles d'une amende de 250 Euros.

Après une telle décision, je me pose quand même quelques questions:
-la volonté affichée des autorités piémontaises (pour moi, elles ont simplement ouvert "le parapluie") va t-elle faire des "petits" dans les autres régions des Alpes?
-le Piémont va -t-il devoir (par ces temps de crise économique) renforcer ses effectifs de Police afin d'être en mesure de pouvoir contrôler tous les randonneurs qui sillonnent les montagnes de cette région?

Pour ma part, je pense qu'un randonneur (skis ou raquettes) sain de corps mais surtout d'esprit, ne parcours pas les montagnes sans être équipé du P.S.A.
A quoi cela peut-il bien servir de vouloir encore mettre des limites à la montagne, qui reste avec la mer et les déserts un des derniers espaces de liberté de notre planète?

Chamois et fondue!

Cet hiver qui semble s'éterniser sans faiblir, pousse la faune alpine à descendre au plus bas de l'étage montagnard (généralement compris entre 600 et 1600 m d'altitude dans les Alpes). Cet après-midi vers 17h, j'ai pu prendre en photo cette jeune éterle (un chamois femelle d'un an) juste au-dessus de la maison. C'est dire si la faim pousse la faune alpine à descendre au plus bas pour trouver quelques nourriture!




Lorsque la météo plombe un ciel déjà bien gris, et que l'esprit divague sur une passion perdue, me viennent en tête ces quelques vers tirés d'un poème de François Coppée:
Mignonne, voici l'avril!
Le soleil revient d'exil;
Tous les nids sont en querelle.
L'air et pur, le ciel léger,
Et partout on voit neiger
Des plumes de tourterelle.

Alors, en attendant le printemps qui tarde à venir, rien de tel qu'une bonne fondue à l'abondance arrosée par un bon Fendant de Chamoson, pour se remettre les idées bien à l'endroit!

CHRONIQUE ALPINE: la combe de Challand!

Pour le début de ce printemps 2009, j'ai décidé de me diriger en plein coeur du val d'Entremont (canton du Valais), et plus exactement dans la très secrète combe de Challand. Parcourir cette combe en hiver, pour grimper soit au Bonhomme du Tsapi (2802 m), soit au Beaufort (3048 m), soit encore vers le très réputé couloir du col de l'Epée (3600 m) exige quelle soit recouverte d'une bonne épaisseur de neige, car le bas comme la partie médiane de cette combe sont tapissés d'innombrables rochers...
Pour atteindre ce petit paradis, il faut d'abord remonter intégralement tout le versant ouest de la montagne qui domine le village de Bourg-Saint-Pierre, puis passer au niveau du chalet d'Azerin (2046 m) puis à celui de Challand-d'en-Haut (2222 m) dont la grande croix de bois marque le début de la combe du même nom. A partir de ce point, la combe se remonte sans véritables difficultés et cela en fonction de l'objectif sélectionné.
La combe de Challand, c'est avant tout un endroit complètement à part dans l'univers de la montagne! L'ambiance y est surprenante, presque fascinante, faite d'un savant mélange des ingrédients suivants: isolement, sauvagerie, austérité, sérénité et beauté...
Une longue pause au chalet d'Azerin, permet d'apprécier toute la splendeur de ce magnifique val d'Entremont avec cette vue qui file en s'étirant dans la direction du val d'Aoste (Italie). On distingue même à quel point les pentes du Mont-Mort qui domine le chemin d'accès à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, sont chargées d'une épaisse couche de neige!

Cartographie: Swisstopo 1/25e ORSIERES 1345 et CHANRION 1346

La montagne sans la bagnole...? C'est possible!

Ces quelques jours passés à Zermatt m'ont permis de mettre en pratique ma façon de gérer mes flux de circulation (ou de déplacement) personnels. Difficile de dire qu'il faut absolument prendre la bagnole pour se rendre au pied du Cervin, tellement l'offre de possibilités est large: Au départ d'une gare CFF (Chemins de Fer Fédéraux) ou de toutes autres gares ferroviaires européennes, on rejoint facilement le Mattertal (soit en passant par Brigue si l'on vient du nord de l'Europe soit en arrivant sur Viège si l'on vient de l'ouest et du sud de l'Europe). Le train à crémaillère monte ensuite directement jusqu'à la gare de Zermatt d'où une myriade de petits véhicules électriques peuvent vous conduire (si malgré vous, vous n'aimez pas la marche à pieds) jusqu'à votre hôtel. Ensuite, c'est le bonheur de déambuler dans le vieux village ou sur les hauteurs sans jamais sentir l'odeur d'un gaz d'échappement, car les seuls véhicules pétaradants que l'on pourra rencontrer dans la station ce sont: la benne à ordure qui passe de bonne heure le matin, l'ambulance, le véhicule du docteur et une voiture de Police, c'est dire si les véhicules fonctionnant au pétrole sont nombreux dans la station.
Cela change quand même beaucoup des trop nombreuses stations de skis où les bagnoles règnent en maître!

Mes deux plus fidèles alliés!

Cet hiver, et cela depuis la fin du mois de novembre 2008, mes deux plus fidèles alliés répondent presque chaque jour "Présent" d'une seule et même voix!
Aussi, j'ai décidé de leur rendre un petit hommage en leur demandant de bien vouloir prendre la pose juste avant leur départ au travail...
Sur cette photo, je regarde avec une admiration certaine le galbe de l'une et la belle couleur de l'autre. Dommage quand même que l'une et l'autre mettent autant de temps à déneiger mon parking!

QUIZZ

A cet endroit et à cette altitude, cela pourrait-être:

-Un laboratoire d'altitude pour l'étude des rayons solaires?

-Un centre de télécommunications?

-Un poste des gardes-frontières?

Le bon choix se trouve-t-il dans ces trois réponses? Pas sûr!

Avec un peu de perspicacité et de bon sens (et en prenant le temps d'aller fouiller ici et là sur ce blog), la réponse ne devrait pas être trop dure à trouver...

Gd-St-Bernard et Simplon, deux cols d'altitude valaisans!

Le foehn qui a soufflé en violentes rafales durant la fin décembre a, dans bien des endroits, dégagé la neige parfois jusqu'au sol (non pas à cause de la température, mais bien plutôt à cause des importantes quantités de neige que le vent a transporté!). Pour trouver une neige poudreuse en qualité et en quantité, il faut franchir la crête des Alpes pour retrouver de bonnes conditions de neige sur les versants sud des Alpes. Aussitôt dit, aussitôt fait: avec JB, nous sommes partis ces deux derniers samedis d'abord au col du Grand-Saint-Bernard (2469 m), puis à celui du Simplon (2008 m).
Au Gd-St-Bernard, une fois parvenus sur le côté valdôtain du col, c'est dans une poudreuse de rêve que nous avons facilement rejoint l'Epaule du Mont-Mort (2653 m), ce spectaculaire belvédère sur les Jorasses et l'Envers-du-Mont-Blanc...
Au Simplon, la neige s'est quelque peu transformée, mais pas suffisamment pour nous empêcher de monter jusqu'au Spitzhorli (2732 m) en boucle par le Staffelgrat.
Deux cols des Alpes valaisannes, deux magnifiques régions bien différentes, mais sur lesquelles se trouvent les deux hospices d'altitude de la Congrégation des chanoines du Gd-St-Bernard où l'accueil est toujours aussi chaleureux!

Bonne année 2009

Avec quelques heures d'avance, je souhaite à tous et à toutes une excellente nouvelle année!
Contrairement à tous ceux qui choisissent une "destination de rêve" au Soleil des Tropiques, je privilégie pour ma part de passer ces quelques jours dans un vieux chalet de bois au confort plutôt spartiate, mais qui à le mérite de bénéficier d'une vue incomparable sur le "seigneur" des lieux!

ARVA 3 AXES

Grâce au professionnalisme de la société Nic-Impex (et de Patrick Giraudon son directeur en particulier), je viens juste de recevoir leur tout dernier modèle de DVA!
L'appareil qui m'a été remis, l'ARVA 3 AXES innove sur tous les points.
LES PLUS +++:
Ce DVA possède un émetteur puissant dont le niveau en émission ne dépend pas de l'état des piles.
Il offre 2 modes de recherche: 1 mode analogique et 1 mode numérique, les deux simples et faciles d'utilisation.
Il dispose de 3 antennes, d'où plus d'efficacité en recherche multi-victimes (avec isolement du signal le plus proche et indication de nombre de victimes: 1, 2, 3 et plus).
Le tout pour un poids superlight de 220 gr et une autonomie de fonctionnement de 250 heures!

Avec ce cadeau de Noël avant l'heure, je sens que je vais me concocter un petit programme de rando à rendre jaloux plus d'un d'entre vous...
www.arva-equipment.com

Episode de FOEHN

Après une très (trop) brève matinée de Soleil (samedi matin), la météo s'est à nouveau dégradée avec un épisode de foehn associé à d'intenses chutes de neige sur le versant sud des Alpes. (météosuisse annonçant des hauteurs de neige comprises entre 100 et 200 cm). Ainsi ce dimanche matin, le thermomètre affichait une température de +9°C à Martigny dans la vallée du Rhône pour ne descendre qu'à -2°C sur le parking du Super dans le val d'Entremont (1925 m d'altitude). Au départ du Super, des rafales d'un vent particulièrement violent (entre 80 et 100 km/h) ne m'ont pas permis d'atteindre le but que je m'étais fixé!
Sur la photo ci-jointe, ce n'est pas le brouillard qui perturbe la vision, mais bien un vent violent transportant d'énormes quantités de neige (bonjour les plaques!!!).

Nihil novi sub sole?

Rien de neuf sous le Soleil?

Si il a neigé, il neige et ça va continuer! Le choix pour la rando du prochain week-end semble se réduire comme une peau de chagrin car ces chutes de neige incessantes font monter le danger d'avalanche vers son maximum (le maximum comme chacun le sait étant de 5).

Le bulletin du vendredi 12 XII publié ce soir par le SLF (Institut pour l'étude de la neige et des avalanches à Davos. www.slf.ch) indique un degré 3 (Danger Marqué d'Avalanche) pour la région qui me concerne, à savoir: le Valais central, le Bas-Valais et les Alpes vaudoises. En cherchant bien, sûr que je vais trouver un coin pas trop "pourri" pour aller faire mes traces samedi et dimanche...

MEME AVEC DE LA NEIGE...

Et oui, même avec de fortes chutes de neige je m'efforce de n'utiliser mon véhicule que pour des déplacements vraiment importants. Avec le réchauffement climatique qui s'accélère (et bien que tout le monde ne soit pas encore convaincu par cette réalité), je tente chauque jour de repenser totalement ma manière de me déplacer en tentant d'optimiser (autant que faire se peut) la gestion personnelle de mes propres flux de circulation. Facile à dire mais pas facile à faire me direz-vous... surtout si comme moi vous avez oubliez de mettre votre vélo à l'abri!