Pack Sécurité Avalanche, et la pelle dans tout ça...?

Suite à un article paru dans la revue LES ALPES ( Club Alpin Suisse) du mois de mars 2008, je me suis un peu intéressé au rôle de la pelle dans le tryptique du P.S.A (Pelle, Sonde, Arva).

Je me suis donc amusé à creuser à 1 mètre de profondeur environ et cela, dans deux différents types de neige en utilisant d'abord une pelle en plastique puis une pelle métallique, et ceci sous l'oeil implacable de mon chronomètre!
Premier cas de figure: avec de la neige sèche et lègère, les deux pelles font jeu égal avec un temps d'un peu moins de 4 mn.

Second cas de figure: avec de la neige dure et compacte (juste dans la langue terminale d'une grosse coulée de neige de printemps), la pelle métallique devance la pelle plastique avec un

temps supérieur à 12 mn.

Dès les premiers coups de pelle (avec celle en plastique), je me suis vite aperçu que le bord d'attaque de cette pelle n'était ni assez dur, ni assez rigide pour entamer avec rapidité et efficacité les 30 premiers centimètres de neige (là où la neige du fait de sa compacité et la plus dure).
En revanche, avec la pelle métallique je me suis vite me rendu compte à quel point son bord tranchant et son excellente rigidité pouvait faire l'affaire...

Alors, si vous aussi vous avez envie de savoir ce que peut bien valoir votre pelle...? Vous savez ce qu'il vous reste à faire!

GRIVEL Alpine 35+5, le test!

Encore un test intéressant avant la fin de cette saison de randonnée hivernale, avec le dernier né de chez GRIVEL à Courmayeur, le sac à dos ALPINE 35+5.

Bien que je ne l'utilise que depuis ces deux dernières semaines, ce sac me surprend par son étonnante légèreté et par son incroyable confort au niveau du portage (l'utilisation pour sa fabrication du nouveau tissu "composite carbone" le VX21 dérivé des technologies de la voile y est sûrement pour quelque chose...). Pleins d'accessoires et de poches internes ici et là, il n'y manque rien, si ce n'est peut-être un fourreau frontal pour y mettre la pelle à neige.

Confort des bretelles: 5/5
Confort du dos: 5/5
Efficacité du portage: 5/5
Qualité de fabrication: 5/5
Robustesse: non noté à cause du manque de recul au niveau de son utilisation

Fiche technique:

Sac à dos polyvalent, fabriqué en tissus composite (le VX21).
Anneaux porte-matériel à l'intérieur du sac.
Poche interne et sortie pour système d'hydratation.
Sangles latérales de compression et porte-ski.
Deux porte-piolets à ouverture rapide.
Poche supérieure amovible et utilisable en sac banane.
Ceinture ventrale amovible avec ouverture/fermeture rapide qui ne gêne pas le port d'un baudrier.
Dos ergonomique avec canal de ventilation bien dimensionné.

METEO EN VALAIS (pour le val Ferret)

Si les prévisions qui sont publiées par Météosuisse pour le Valais (et plus précisément celles qui concernent le val Ferret) ne vous suffisent pas, ne perdez pas espoir car les randonneurs que vous êtes ont depuis peu une autre alternative!
Depuis quelques mois, une petite station météo (avec webcam s'il vous plaît!) a été installée juste au coeur du val Ferret (le suisse pas le valdôtain) par l'équipe des Pius (www.lespius.com).
Cette station amateur, installée à Prayon (1509 m) par Alain et Maud, permet de connaître avec précisions les conditions météo du moment au pied de la partie suisse du massif du Mont-Blanc!
Elle affiche en temps réel les données suivantes: température, pression baromètrique, vent (vitesse et direction), humidité, index UV...
Tout cela c'est super, mais moi ce que je préfère c'est leur webcam! Installée en direction du sud (direction Tête de Ferret, Petit col Ferret et Pointe d'Allobrogia), elle me permet d'un simple coup d'oeil de voir si le ciel est clair ou bouché dans cette partie du Valais!

Pour la météo dans le val d'Entremont (la vallée voisine) vous pouvez vous reporter à mon billet d'octobre 2008 sur ce blog.

5 GESTES SIMPLES pour réduire mon empreinte environnementale

Une fois la décision prise de "CHANGER D'APPROCHE" dans ma manière de pratiquer mes activités alpines (ski, rando, grimpe...), je m'impose (dans la mesure où cela s'avère possible) de diminuer l'impact que je fais subir à l'environnement:

1- TRANSPORT. Je privilégie l'utilisation combinée du RAIL et du BUS.

2-VETEMENTS. J'achète des vêtements en matière recyclable en faisant mon choix parmi les fabricants qui consacrent une partie de leur Chiffre d'Affaire à la protection de l'environnement.

3-MATERIEL. Pour mon équipement perso (ARVA, appareil photo, radio et GPS) j'utilise EXCLUSIVEMENT des accus rechargeables.
Pour ma gourde, je n'utilise plus de BISPHENOL A.

4-NOURRITURE. Pour m'alimenter lors de mes sorties sur le terrain, j'achète des fruits et des légumes de saison.

5-DECHETS. Je ramène systématiquement tous mes déchets, cela de manière à pouvoir les recycler (tri sélectif, compost).

Et vous, comment se traduit votre engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique?

CHRONIQUE ALPINE: le col du Grand-Saint-Bernard

La météo du week-end dernier m'a donné l'occasion d'aller randonner sur la partie valdôtaine du col du Grand-Saint-Bernard (à 2469 m d'altitude, dénommé aussi pendant de nombreux siècles, le col du Mont-Joux). Après avoir rejoint très rapidement le col et l'Hospice (en moins d'1H20), je me suis dirigé sur le versant italien du col pour descendre jusqu'au chalet d'alpage de la Baou (prononcer la Bau) pour ensuite monter jusqu'au sommet du Fourchon (2902 m). Après une descente ludique dans une neige quelque peu ramollie par la température printanière, le ciel s'est soudainement chargé d'épais nuages, comme c'est bien souvent le cas dans cette sublime région du Grand-Saint-Bernard!
Il faut savoir que ce col d'altitude (qui fût pendant des siècles le passage le plus rapide entre le nord et le sud de l'Europe), se situe à la jonction climatique entre les versants nord et sud des Alpes et qu'il subit en continu des conditions météorologiques particulièrement sévères!
Jugez plutôt:

-la moyenne des chutes de neige (le total cumulé des mesures journalières) est de 18 mètres. La hauteur maximale relevée étant de 24 mètres!).
-la température moyenne annuelle est de -1°C, et la température minimum peut s'abaisser jusqu'à -30°C.
-les jours de brouillard peuvent y être nombreux: 234 jours en 1982!
-le vent y a soufflé à 268 km/h, le 28 février 1990!

ACTUALITE ALPINE: Pelle-Sonde-Arva sont maintenant obligatoires dans le Piémont italien

Depuis le début de l'année 2009, la région italienne du Piémont a rendu OBLIGATOIRE par une loi le P.S.A /Pack (Pelle) Sécurité (Sonde) Avalanche (ARVA/DVA)/ et cela, pour tous les pratiquants du ski de randonnée et du hors-piste!
Les randonneurs à skis (à raquettes...?) sont passibles d'une amende de 250 Euros.

Après une telle décision, je me pose quand même quelques questions:
-la volonté affichée des autorités piémontaises (pour moi, elles ont simplement ouvert "le parapluie") va t-elle faire des "petits" dans les autres régions des Alpes?
-le Piémont va -t-il devoir (par ces temps de crise économique) renforcer ses effectifs de Police afin d'être en mesure de pouvoir contrôler tous les randonneurs qui sillonnent les montagnes de cette région?

Pour ma part, je pense qu'un randonneur (skis ou raquettes) sain de corps mais surtout d'esprit, ne parcours pas les montagnes sans être équipé du P.S.A.
A quoi cela peut-il bien servir de vouloir encore mettre des limites à la montagne, qui reste avec la mer et les déserts un des derniers espaces de liberté de notre planète?

TEST sac Arva PATROLLER 28 Light

C'est un sac à dos comme je les aime... simple mais super efficace!

En utilisation RANDO (été/hiver) et bien qu'il ne possède pas une forme anatomique mais simplement un dos semi-rigide, il colle bien au dos en épousant tous les mouvements du torse. Les bretelles ajustables (sans un tas de lanières inutiles) ne cisaillent pas les épaules. Le plus important pour moi, c'est qu'il supporte une bonne charge sans aucun problème grâce la solidité de sa conception (tissus utilisés, qualité des coutures...).

Confort des bretelles: 3,5/5
Confort du dos: 4/5
Stabilité du sac: 4,5/5
Efficacité du portage: 5/5
Qualité de la fabrication: 4/5
Robustesse: 5/5

Fiche technique:

Volume 28 L (c'est amplement suffisant pour une course à la journée)
Rabat extérieur pour fixer une pelle à neige
Rangement intérieur pour la sonde avalanche
Bretelles rembourrées mais sans rappel de charge
Sangle ventrale
1 porte-skis
1 porte-piolet
Compartiment indépendant (rangement) sur la face avant du sac
Poche de rangement à l'extérieur du sac
Poches de rangement à l'intérieur du sac
Prix N.C

www.arva-equipment.com

La montagne sans la bagnole...? C'est possible!

Ces quelques jours passés à Zermatt m'ont permis de mettre en pratique ma façon de gérer mes flux de circulation (ou de déplacement) personnels. Difficile de dire qu'il faut absolument prendre la bagnole pour se rendre au pied du Cervin, tellement l'offre de possibilités est large: Au départ d'une gare CFF (Chemins de Fer Fédéraux) ou de toutes autres gares ferroviaires européennes, on rejoint facilement le Mattertal (soit en passant par Brigue si l'on vient du nord de l'Europe soit en arrivant sur Viège si l'on vient de l'ouest et du sud de l'Europe). Le train à crémaillère monte ensuite directement jusqu'à la gare de Zermatt d'où une myriade de petits véhicules électriques peuvent vous conduire (si malgré vous, vous n'aimez pas la marche à pieds) jusqu'à votre hôtel. Ensuite, c'est le bonheur de déambuler dans le vieux village ou sur les hauteurs sans jamais sentir l'odeur d'un gaz d'échappement, car les seuls véhicules pétaradants que l'on pourra rencontrer dans la station ce sont: la benne à ordure qui passe de bonne heure le matin, l'ambulance, le véhicule du docteur et une voiture de Police, c'est dire si les véhicules fonctionnant au pétrole sont nombreux dans la station.
Cela change quand même beaucoup des trop nombreuses stations de skis où les bagnoles règnent en maître!

Sommes nous capables de changer de comportement...?

Se rendre à la montagne pour pratiquer son activité favorite ou tout simplement pour aller s'aérer exige aujourd'hui (à cause du changement climatique qui s'accélère) d'être capable de comprendre que la principale charge environnementale est occasionnée par le déplacement du domicile jusqu'à la montagne.
200 km en voiture produisent 40 kg de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre!
Pour contribuer (autant que faire se peut) à réduire de manière importante cette surcharge, il suffirait simplement d'utiliser (lorsque cela est possible) les transports publics (bus, www.postbus.ch
et rail)
La Suisse grâce à un réseau de bus postaux et de trains de montagne élaboré de longue date, permet à tous ceux qui le souhaitent d'utiliser efficacement ces transports en commun. J'en veux pour preuve la très "SELECTE" station alpine du pied dy Cervin (Zermatt): Au départ de n'importe quelle gare ferroviaire d'Europe, il est facile de de rejoindre directement les pistes qui entourent le village (Klein Matterhorn, Schwarzee, Trockener Steg sans oublier la longue descente sur Cervinia-Breuil en Italie voisine). Il faut dire que le train à crémaillère arrive au coeur du Zermatt et même bien plus haut puisqu'il permet d'atteindre le domaine skiable du Riffelberg à 2582 m d'altitude!

www.zermatt.ch